Tu te faisais chier dans ta vie, et un jour, t’as entendu parler de la Rédaction Web. T’as lu quelques articles à ce sujet qui t’ont convaincu-e que « l’écriture est ta passion depuis toujours, t’avais pas capté jusque-là, mais si-si, maintenant qu’on te le dit, c’est évident » et que « Le Web n’a aucun secret pour toi, la preuve, t’es 8h par jour sur Facebook ». Tu te décides, donc : tu vas abandonner ton boulot dans lequel tu ne t’épanouis pas – ou alors pas tout de suite, parce que tu flippes quand même ta race – et tu vas monter ta petite entreprise.
Ton numéro de SIRET en poche, obtenu en deux clics sur un portail numérique qui ne te prévient absolument pas que tu vas en chier et que t’auras bientôt énormément de choses à payer, tu lances ton site/blog qui ne ressemble à personne et donc à tout le monde. T’as bien potassé les autres PnJs du milieu en place, recopié leurs Call to Action vaguement contextualisés, installé les mêmes plugins de chatbot creux, mis les mêmes pop-up pour qu’on s’inscrive à ta newsletter vide et surtout : commencé à rédiger ta chiée d’articles truffés d’approximations, voire d’erreurs.
Tu es fin prêt-e à annoncer sur tous les réseaux que tu connais que, ça y est, tu es des leurs, tu es un-e Rédacteur-trice Web.
Mais tu ne le fais pas.
Au lieu de ça, tu balances un post avec plein de smileys dedans, de gras et de mots très forts de-la-vente-vendue, et surtout : tu présentes ton site qui clame sans fard que tu es un-e expert-e. Depuis quelques mois. Mais un-e putain d’expert-e quand même…
Et six mois plus tard on n’entendra plus parler de toi qu’au travers de topics sur les RS se plaignant de ne pas avoir de clients, « je-ne-comprends-pas-mon-plan-était-infaillible. »
Avoir un SIRET ne fait pas de vous des caïds
Je ne sais pas vous, mais je sature des experts autoproclamés qui poussent comme des champignons. Par vagues, ils débarquent soudainement avec leurs certitudes glanées sur les pires sites de marketing et RW de merde, pour nous réciter une leçon qui se paie le luxe d’être aussi envahissante que fausse.
Fausse, parce que la plupart du temps les gurus du milieu véhiculent beaucoup d’erreurs sur le métier et ses spécificités techniques (non, un-e rédac’ n’est pas obligé de savoir faire un audit SEO ; non, le taux de rebond n’est pas absolu ; non, 1.fr n’a aucun intérêt…) ; et envahissante parce qu’ils nous arrivent en pleine face numérique avec leur joie de vivre et leurs smileys colorés pour nous spammer de leurs supers articles qui ressemblent à tous les autres déjà publiés par leurs clones.
Où est l’expertise quand tu as à peine 6 mois d’activité ?
Où est l’expertise quand tu ne sais que recopier ce que d’autres ont fait ?
Où est l’expertise quand tu ne sais même pas que ce que tu dis est faux|obsolète|ou carrément débile ?
Le risque à se surclasser en public
Brel disait « Faut pas jouer les riches quand on n’a pas le sous », moi je vous propose : « Faut pas jouer les grands quand on a des talonnettes ». Ça claque beaucoup moins, mais on comprend toujours que je parle de « ces gens-là ».
Se présenter comme quelqu’un qui sait, ça peut rassurer le client, impressionner les collègues les plus naïfs, mais faut avoir les reins bien solides si jamais il y a des erreurs dans la communication. Et vous savez quoi ? Je vois surtout ce genre de profil passer. Articles sur comment faire telle chose qui se plante complètement, billets expliquant les standards du Web… sans les respecter ; je lis en moyenne un papier par jour écrit par quelqu’un qui présente bien, mais qui n’a rien d’autre à proposer.
Et s’il arrive que certains anciens leur fassent encore une ou deux réflexions, ces gens-là prennent la mouche et expliquent qu’ils ont raison, qu’on ne comprend pas leur vision et que « heureusement il y a la pluralité d’opinion hi hi hi bonne journée. »
Pluralité, si tu veux. Mais tu as quand même deux H1 sur ta page et une majuscule à chacun de tes mots ma cocotte…
Le risque n’est pas seulement d’énerver des gens dans mon genre qui vont essayer de ronger leur frein et qui, soudain, vont pondre un billet plein de sel histoire de faire retomber la pression sans s’en prendre nominativement à une ou deux personnes et briser des rêves. Le risque est surtout de passer pour un pignouf, d’enchaîner les clients benêts qui n’ont pas plus d’intelligence Web que toi, et de stagner, voire de péricliter très rapidement.
Ou bien de lancer une énième formation pour (dé)former d’autres naïfs qui reproduiront le même bullshit marketé qu’on t’a déjà appris…
Pourquoi je prends le clavier pour en parler ?
Parce qu’il y a une recrudescence de profils dans ce genre, que ces profils n’attendent même plus un ou deux ans d’activité avant de commencer à donner des conseils/à former d’autres personnes, et que ça ne fait qu’emballer la machine qui est déjà en train de se dérégler vis-à-vis des nouveaux.
Je prends le clavier parce que ça m’énerve. Et puis ça me révolte un peu. Ca m’énerve, car j’ai vraiment en horreur ces sites sans intérêt à la plume qui fait vivement regretter la créativité des skyblogs. Ca me révolte parce que ça induit en erreur beaucoup de gens qui n’ont soit pas leur place dans le métier, soit ne pourront se la faire, car mal (in)formés.
Je trouve totalement ridicule et irresponsable de vouloir péter plus haut que son clavier. Qu’on soit poussé ou non par la LinkedInisation du monde du Travail. Il est anormal de voir des gamins et/ou néophytes se poser en chantres de la Rédaction Web quand ils sont au mieux des c(h)ancres de cette dernière.
Je prends aussi le clavier par trop-plein, parce que ça fait des mois que je me tais et que je vois le phénomène croître. La Rédaction Web est en train de devenir le terrain soi-disant facile des apprenti-es entrepreneurs qui pensent que ce n’est qu’une question de présentation et de lancement orchestré. Et puis… ce matin, deux gouttes d’eau se sont éclatées dans mon vase, et l’ont fait déborder. Les « salutations lumineuses d’un ostéopathe de la pensée » et la joie de vivre d’une « nouvelle-dans-le-métier-mais-retrouvez-mes-articles-conseils ». Ca n’aide pas un lundi matin, je vous l’accorde.
Prends le temps de vivre ta vie, ma petite Emilie Jolie
Je ne dis pas qu’il faut hésiter comme moi à accepter une invitation pour une formation. Je pense que tout le monde n’est pas obligé de se débattre absurdement avec un syndrome de l’imposteur.
Seulement, il y a des étapes à respecter pour son business, prendre le temps de découvrir le milieu, se faire son trou, apprendre à se rencontrer, à se connaître dans le freelancing… lâcher son CDI pour se lancer à temps plein (oui, parce que donner des conseils alors qu’on a encore une roue de secours, c’est facile) ; bref, « tourner encore quelques pages de l’aventure » avant de décréter qu’on la connait assez pour la raconter à d’autres.
Quand j’ai lancé PressEnter, avec mes coups de gueule, mes conseils et ma « Voie du Rédacteur Web », j’avais en réalité plus d’un an de métier derrière moi. Et vous savez quoi ? J’écrirais volontiers une saison 2 pour recadrer des trucs que j’ai pu dire à l’époque parce que mon opinion a évolué. Parce que mon expérience est plus précise.
Il y a une différence fondamentale entre donner son opinion, livrer sa vision, et présenter un visage de « sachant » vers lequel des gens qui se lancent ou veulent se lancer vont se tourner. Parce qu’en étant tout aussi balbutiant qu’eux, vous n’allez que bégayer ensemble.
Certes, ça sera une belle aventure humaine et vous gambaderez joyeusement main dans la main… mais droit dans le mur.
Ayez un peu d’humilité, il n’y a aucune honte à ne pas être expert-e dès la mise en ligne de son site Web.
Prenez exemple sur vos adorés entrepreneurs d’outre-Atlantique qui ont commencé « tout petit dans un garage », et au lieu de les citer à tort et à travers, accepter de commencer vous aussi dans un garage.
Parce que, croyez-moi, si vous ne le faites pas, vous n’en sortirez jamais.
Belle journée et lumineuse semaine. Cœur avec les sérifs.
Joli article 🙂
De mon côté, j’encourage toujours les entrepreneurs (rédacteurs ou pas) à tenir un blog pro, même ceux qui n’ont pas encore leur SIRET. Evidemment, il est peu probable que les premiers articles soient super originaux, mais en vrai, on écrit pas un article seulement pour les autres, on écrit aussi pour soi. Rédiger un article c’est aussi se poser, réfléchir, expliquer son point de vue, le soumettre aux autres (et parfois se pendre des claques). Tout ça est très formateur et c’est un très bon moyen de progresser.
Par contre, il me semble indispensable de toujours rester modeste lorsqu’on est blogueur pro. Ecrire des articles en mode :
« Voici comment je fais, qu’en pensez-vous ? »
plutôt que :
« Je suis l’expert, voici comment il faut faire, sinon vous n’avez rien compris ».
Mais au fait, quand est-ce qu’on est expert ? A un moment donné, on prend conscience que, même en apprenant toujours de nouvelles choses dans sa discipline, on en fera jamais le tour complet et, finalement, on accepte l’idée qu’on ne sera jamais un expert. Paradoxalement, je crois que c’est à ce moment là qu’on commence à devenir un expert.
Attention, je ne dis à aucun moment qu’il faut être un-e pro pour s’exprimer, je dis qu’il faut peser ses mots et sa réelle expertise avant de commencer à parader.
Je ne suis pas du tout d’accord sur la forme des articles, pour la simple et bonne raison que des fausses modesties à coups de « qu’en pensez-vous » sont légion et n’empêche nullement l’arnaque et l’incompétence. Mieux vaut une grande gueule qui saura se taire quand il/elle ne sait pas, plutôt qu’un-e timide qui va prendre la parole pour dire « je pense que », quitte à dire de grosses conneries qui seront retenues quoi qu’il advienne.
Les gens ne gardent jamais en tête les disclaimers, uniquement les discours. Avoir ses petites vapeurs pour se protéger d’un procès en orgueil, c’est manquer à la fois de courage et d’honnêteté. Si tu prends le clavier, c’est que déjà tu penses que ton propos le mérite, alors ne fais pas ta pucelle rougissante derrière. « Mais c’est mon avis ».
Je suis cependant entièrement d’accord sur la vision de l’expert. C’est pour ça qu’il vaut mieux éviter de se prétendre expert et juste avoir le courage de dire : ça c’est ma vérité, ou ça, j’en sais foutre rien.
Après ça dépend des personnalités. J’ai fais la grande gueule il y a quelques mois sur un blog (je crois toujours que j’avais raison de le faire) et finalement j’ai été très mal à l’aise avec ça. Ce n’est pas mon truc 🙂
Attention, quand je dis « Qu’en pensez-vous ? » ce n’est pas pour obtenir une validation des lecteurs ou limiter un bad buzz potentiel. C’est une invitation pour que les lecteurs donnent des idées complémentaires, ou une contradiction, en commentaire.
Tu penses que l’absence d’invitation bride le lecteur ? C’est une vraie question, sans arrière pensée. Je me la pose à l’instant face à ton propos qui me fait m’interroger.
La grande gueule, ça se porte, comme un personnage. Faut voir si ça t’est utile, si tu n’es pas trop mal à l’aise dans le costume. Mais c’est pas obligatoire non plus, et il faut prendre beaucoup de distance irl pour que ça ne pèse pas, surtout si la personnalité derrière est plus calme et timorée. ‘fin, je fonctionne comme ça pour mon équilibre émotionnel, sinon, je pète un câble d’être toujours dans l’affrontement.
(D’ailleurs, mes histoires racontent un tout autre personnage quand on lit mes sujets de prédilections, ma façon d’ordonner les personnages, etc. J’ai peut-être pris l’habitude de me glisser dans les bottes de la fiction)
« Tu penses que l’absence d’invitation bride le lecteur ? »
Ma réponse d’expert : « ça, j’en sais foutre rien. »
😀
Voici comment j’ai fini mes articles de cette année :
« Au boulot ! »
« N’hésitez pas à me faire part de vos réflexions en commentaire »
« Bon courage ! »
« Bon courage »
« Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser en commentaire »
« N’hésitez pas à décrire votre système de gestion de tâches dans les commentaires, ça m’intéresserait vraiment de pouvoir faire évoluer le mien grâce à vos idées »
« Pour résumé : + rappel du plan »
Finalement, je me rends compte que je n’invite pas si souvent que ça le lecteur à commenter.
Ouais, t’invites à la conversation/remise en question. C’est intéressant comme approche, et je pense que ça peut être très motivant à lire selon le profil/le mood du moment.
Bien dit ! Ca me fait penser à ceux qui font des formations sur le web marketing et qui souvent les vendent bien cher. Ils sortent d’école de commerce ou juste de l’école. C’est pas parce que tu as lu 5 livres avec de beaux principes que tu es expert.
Les pires. Et on est sur une vague de « raie sur le côté » qui essaient de nous beurrer la nôtre avec leurs formations toutes repompées les unes des autres.
Grand plaisir à te lire et à réaliser que non, je ne suis pas la seule à commencer à en avoir ras la souris de cette vague de rédacs bien propres et tout neufs qui déboulent sur le marché.
Qu’on soit bien clair, je n’ai pas vraiment peur d’eux, parce que de toute manière, on ne se fait pas de concurrence, puisqu’on ne tape dans dans la même typologie de clientèle. Mais ça me gave moi aussi qu’on me dise comment je dois écrire et qu’on me donne des conseils que je ne demande pas.
Je suis aussi saoulée du niveau ras les pâquerettes d’un bon nombre de ces jeunes (ou moins jeunes) recrues du web, à l’orthographe souvent incertaine, au style indigent et aux idées bornées.
Je suis une vieille râleuse et je le revendique ! Tout comme je m’insurge contre ceux qui acceptent de bosser pour des tarifs de merde et s’étonnent ensuite de ne pas arriver à vivre de la rédaction. Et ceux qui créent les formations que tu évoques, qui ne vendent que du vent ou tout du moins beaucoup de blabla.
Ah ça fait du bien de râler ! Camille, j’adore tes billets, car tu as l’art de souvent dire ce que ma flemme ou ma discrétion m’empêchent de verbaliser ! J’ai aussi l’impression de me voir avec quelques années de moins, quand j’étais encore tout feu tout flamme, grande gueule et toujours l’épée à la main pour défendre mes grandes causes…
Et mon tranchant s’émousse vitesse grand V. Je me tais la plupart du temps par flemme également, ou délicatesse. Parce que s’il fallait s’énerver à chaque fois, on ne travaillerait plus.
C’est un appel à élever un peu le niveau. Car, quitte à y aller de son conseil (ce dont je ne suis pas avare) et à l’injonction (bis), autant essayer de le faire avec un peu plus de panache, en pensant au moins proposer quelque chose de novateur. Parce que c’est CA qui me tue vraiment à titre personnel : je lis toujours la même putain de chose. Ils se copient tellement dans les méthodes, les sujets, et le wording que ce n’est plus que la même bouillie. On dirait l’équivalent des chaînes d’information en continu, mais version RW.
‘fin bon, c’est lundi, aussi… Merci Alix, toujours un plaisir en tout cas de (te) divertir ^^
Eh bien en tant que jeune rédactrice experte en rien du tout, ton article me fait beaucoup de bien ! J’en viens parfois à me demander si je suis particulièrement cruche quand je vois des rédacteurs qui assurent pouvoir faire parfaitement 5 jobs différents. Moi bah je ne fais « que » rédiger pour le web et c’est déjà un défi en soi pour faire ça bien ! (Enfin, j’espère !)
Bref, je me réjouis de te retrouver dans la formation de David et d’apprendre avec quelqu’un qui ne me racontera pas n’importe quoi !
C’est l’un des pires problèmes que ça engendre, justement. Parce que bon sang ! Non, au début on ne sait pas tout faire, et plus tard non plus, d’ailleurs. Si ce sont 5 jobs, c’est pas pour rien. En bons experts, je ne connais que des personnes qui ne cumulent pas plus de deux/trois casquettes. Et encore, pour des trucs spécifiques, elles n’hésiteront jamais à renvoyer vers des experts qui ont mis une des comp’ en principale.
Et oui, « bien rédiger » est déjà un très bon défi. Se lancer dans le freelancing est déjà tellement particulier, c’est derrière un métier suffisamment complet, et les missions pouvant être suffisamment prenantes et intenses sans que l’on se rajoute des difficultés supplémentaires.
C’est avec grand plaisir que je te retrouverai également 😀
Insupportable cette écriture inclusive, sans moi désolé. J’ai arrêté avant la fin. Désolé Camille.
C’est pas grave.
Bonjour Camille,
Je te découvre aujourd’hui, et je suis fan…tant de fraîcheur, de caractère dans un monde « polissé » …Wow !
Bref, je suis rédactrice web depuis peu, et justement lire ton article me fait du bien car je ne publie pas d’article « d’expert » sur LinkedIn, je commente parfois, mais je ne comprenais pas le « concept » de publication d’articles « conseils » sur la rédaction web alors que je suis « jeune » dans le métier (ou sur un blog pour me référencer). Cela ne veut pas dire que je n’ai pas d’avis, de réflexion, de connaissances ou de recul… Mais je ne comprenais tout simplement pas la…Logique ! Cette nécessité d’être visible en tant qu’expert pour être « crédible » même si au final je peux être une « bonne » rédactrice web sans m’autoproclamer « experte » !
Tu viens d’argumenter avec talent ce que je n’arrivais pas pas à expliquer. Alors je vais continuer tranquillement dans mon garage ! Et arrêter de me poser des questions inutiles !
Bonjour et bienvenue du coup !
Il n’y a pas que du mauvais dans les articles conseils (forcément, j’en écris moi-même… :p), mais il y a conseils mauvais ou au mieux très entendu, et conseil utile. Et il y a des profils avec expérience et ceux qui la singent. Et je préfère mille fois lire une prise de position/opinion de quelqu’un qui débute et qui va directement se creuser la tête sur le sujet, etc. Qu’une personne qui ne prendra aucun risque en repompant les « 10 conseils pour bien démarrer une activité de Rédaction Web ».
Alors certes, c’est une partie du jeu de faire l’expert, mais ce n’est pas essentiel au bon fonctionnement d’une boîte de RW.
J’pense que t’as un bon spirit, rien qu’avec ton commentaire, on peut le dire. Et je ne parle pas seulement du fait que t’as su reconnaître mon talent au premier coup d’oeil *tousse*
T’oses direct montrer que t’as envie de réagir et d’interagir par toi-même, et je pense que c’est un des trucs essentiels pour faire un bon scribouillard : la personnalité.
Pour tes questions inutiles, si ça peut te rassurer, je m’en pose encore beaucoup trop, parfois ^^
La moitié du sel français dans l’article… Et l’autre moitié dans le commentaire du sieur Hugo juste au-dessus x’D
Bon plus sérieusement, c’est combien d’heures de taff pour pondre un article aussi bien écrit ?
Huguette, t’es « sérieuse » ?!
Je t’adore.
Bon, sinon, celui-ci a été très rapide à pondre, puisque c’est un édito. Compte une heure, relecture et ajustements compris à peu près.
Amen !
Je débute, je tâtonne, j’ai fait un article « Les 5 erreurs à éviter bla bla bla » qui a eu la courte mais belle vie de deux jours… Pour finalement décider qu’un seul principe allait régir mon activité : l’Authenticité.
J’ai refait toute mon identité visuelle, certains diront qu’elle ne fait pas pro. Je m’en fous, elle est vraie, c’est moi ! Je ne veux pas bosser avec tout le monde, je veux travailler pour ceux qui me choisiront pour moi, mes valeurs, mon caractère.
À très vite dans la meilleure formation du monde (jetée d’étoiles… ) !
On a toutes et tous fait ça (moi la première), et rien ne t’empêche de retenter le billet, mais avec TA touche.
Pour le reste, je suis totalement d’accord, je pense qu’il y a toujours un client pour un profil. C’est peut-être erroné ou naïf, mais j’aime bien cette idée.
A très vite aussi !