Je veux, bien entendu, parler de « Bien utiliser son Blog » de Stéphane Briot, avec la participation – notamment – de Laurent Bourrelly.
Ceux qui gravitent dans cette sphère, savent d’ailleurs qu’Amazon diffuse ce livre avec pour auteur Laurent [Ndla : Rdv en bas d’article], et non Stéphane. Il y a une vraie explication à ça (et à mon titre), mais on va voir ça à la fin de ce billet.
J’aimerais éviter d’avoir des problèmes : la plupart des gens ne lisant pas mes articles en entier, si je dévoile un tel secret à la fin, je me protège un peu. Vous comprenez ?
Ceci sera donc un billet à propos du livre de Stéphane.
Parce que oui, je l’ai acheté, figurez-vous…
Pourquoi j’ai pris la peine de débourser des thunes pour ce mec ?
Parce que c’est « ce mec », justement. Je ne lis jamais ce genre de bouquins. Mais alors, jamais. J’ai fait exception, et je vous le dis « le clavier dans les yeux », parce que j’apprécie Stéphane. Point.
Donc, c’est une affaire de copinage, clairement. J’apprécie Stéphane, donc j’ai acheté son livre, je l’ai lu, et j’en fais même la publicité ici.
D’ailleurs, à l’heure où j’écris ces lignes, il ne le sait pas. Je ne sais même pas s’il a des notifications de vente, avec adresse et tout. Il ne doit donc même pas savoir que j’ai acheté son livre. J’ai juste dû vaguement évoquer la possibilité. En mode « je te promets pour te faire de la lèche ». Mais le fait est que je suis sincère. Hi hi hi. Donc Steph’, si tu lis ça. ME VOILA !
Je disais donc, j’apprécie Stéphane, pour un ensemble de qualités personnelles et professionnelles que j’ai retrouvé dans son ouvrage. Ce qui est profondément sain, si vous voulez mon avis…
Est-ce que mon avis est neutre ?
Bah non, ma caille : j’viens de te dire que j’aime bien ce gars et que je partage une bonne partie de son avis professionnel. Après, c’est peut-être parce qu’on a raison, aussi. Enfin « jdcjdr ».
Bon, ceci dit, si j’avais trouvé son bouquin pourave, j’aurais fermé ma gueule. En mode « Ah non, non, je sais pas moi… » et basta. Donc…
Peut-être THE livre à lire pour débuter
Je l’ai dit : je ne lis jamais ce genre d’ouvrages. J’ai donc une expérience assez limitée en la matière. Cela dit, un truc m’a sauté aux yeux : ce bouquin se suffit pour débuter. Il part d’un point A, vers un point B, de façon ultra claire et construite.
Il s’intitule « Bien utiliser son blog », mais j’trouve que c’est plutôt « Intégrer son blog à sa stratégie pour conquérir le Web, défoncer ses concurrents, s’éclater, et arrêter de culpabiliser comme un con, et de tout remettre au lendemain. » Mais… Je peux comprendre qu’Eyrolles (l’éditeur) ait trouvé ça long.
Quoi qu’il en soit, il parle du projet de l’entrepreneur, et de comment le blog peut aider à structurer ce projet, à le concrétiser, et à le pérenniser. En gros, le bouquin est un outil pour aider à faire en sorte que le blog soit un outil de réussite. Et pas un gros boulet lifestyle qui traînera dans les coins d’Internet.
Et il est complet. C’est un livre que je trouve complet. C’est une bonne introduction au blogging, qui rassure, et donne une vraie direction.
Plutôt un manuel
Il est très clair. Je l’ai dit. Mais le ton, l’architecture. Tout ceci est très pédagogique.
C’est bien « rangé », bien ordonné, bien mis en page. C’est pas un pavé indigeste. Il me fait plutôt penser à un manuel que l’on trouve en classes technos de communication. Il y a les notions à retenir, des encadrés, des schémas, des liens…
On peut le lire d’une traite, ou piocher par morceau. Je le sais, j’ai fait le test : c’est une boîte à outils. Et je sais que ce concept est cher à Stéphane, et ça se voit : il en a sorti une très bonne version papier.
Un ouvrage humain
Encore un truc frappant : outre l’écriture très humaine de Stéphane, « Bien utiliser son Blog » est blindé d’Humain.
Pour commencer, la préface est signée Xavier Kergall, ensuite, et vous le savez, Laurent Bourrelly a proposé toute une partie sur le Référencement Naturel.
Mais tout au long du livre, les témoignages et avis d’experts vont jalonner le bouquin. Tout au long du livre, pour chacune des parties abordées, Stéphane a fait appel aux experts des milieux, qui ont donné, en toute liberté, leur opinion et conseils sur leur partie.
Et c’est une idée géniale. Intéressante, et géniale. Ça illustre tout à fait et la vision qu’a Stéphane de son travail (au contact de sa communauté), et le fait que les communautés numériques sont plus réelles qu’il n’y paraît.
Un positivisme assez frappant
Encore un point que j’ai relevé : l’optimisme de l’ouvrage. Tout du long, Stéphane veut rassurer le lecteur/blogueur. En énonçant des peurs réelles, et donc en les désamorçant en grande partie, il rassure : je ne suis pas seul(e).
Et c’est d’ailleurs renforcé par la profusion des témoignages. L’idée que l’aventure du blogging (et de l’entrepreneuriat) ne peut se faire tout seul. Et c’est tant mieux !
Mais il ne fait pas que rassurer, il impulse une dynamique très positive, un élan volontariste, quelque chose d’entraînant. Une sorte de « Aller, on y va ? » que j’avais beaucoup apprécié moi-même l’année dernière quand, pour la première fois je le rencontrais.
Et c’est une force chez Stéphane qu’il est agréable de retrouver dans son ouvrage. On en sort moins avec le sentiment d’une montagne de choses à accomplir, qu’avec une multitude de solutions à tout.
D’où mon histoire de « the book to start ». Parce que c’est effectivement un ouvrage qui déblaie, et pas seulement sur les outils à avoir… Il se charge pas mal d’évacuer les fausses idées parasites qu’on peut avoir (ou lire/entendre) en débutant (et pas seulement).
Un bouquin utile, en fait
Ouais, c’est marrant, parce qu’avant de le lire, j’vous cache pas qu’avec mon caractère de connasse qui sait tout sur tout, je me disais « Bon, t’es blogueuse depuis très longtemps, ça va, quoi… C’est juste pour l’amitié. » En gros « J’en ai pas besoin, ah ah ah ».
Ben… Non. Il y a dedans des trucs qui me seront utiles en fait. J’pense notamment aux questions de copyriwriting, et à ces fameuses pages de vente. C’est un point faible chez moi, et ici, j’y ai lu ce dont j’avais besoin. Derrière mon « je sais tout ».
Parce que je sais tout, oublie pas !
C’était pas vingt balles de jetées en l’air. Et ça va, ça me rassure. Parce que je t’aime bien Stéphane, mais ya des limites, oh !
Et mon histoire de complot de Laurent ?
J’y viens !
Alors, tout le monde sur les réseaux sociaux s’est amusé du bug d’affichage sur Amazon. Ouais, à en croire ce « Géant du commerce en ligne », c’est Laurent Bourrelly qui a écrit le livre. Et non l’inverse. Hi hi hi, c’est drôle, parce que… Je sais pas, c’est drôle. Enfin, il paraît.
Moi je ne rigole pas du tout. Parce que Laurent, il dit partout que c’est « juste un bug ». Sauf que j’ai lu le bouquin. En entier.
Alors ouais, Laurent dit pas qu’il a fait plus que signer une post-face de 100 mots (et je le souligne ici parce que j’ai été surprise de son humilité. Et j’aime ça.). Laurent dit pas ça, et en plus, il dit pas que sa partie était intéressante (car c’est le cas).
Il dit pas non plus qu’il est jaloux.
Parce que fait… C’est pas un bug. Ça, c’est ce qu’il essaie de vous faire croire !
Vous connaissez sa phrase fétiche ? Non. Pas « Fuck off ». Non, pas « Frenchs are fucking noobs ». J’parle de « La vérité est à l’écran. »
Ouais… Ça vous fait pas tilt ? Moi si : Laurent a PAYE Amazon pour qu’ils fassent « cette erreur ». Eh ouais.
Et comment j’en suis certaine ? Quoi, la quote suffisait pas ? Ben simple : c’est un mec qui ne veut faire que des choses qui marchent, non ? Des choses qui pètent.
Vous trouvez pas ça bizarre que justement, « Bien utiliser son Blog » étant le succès qu’il est, on se retrouve avec ce « bug »… ?
[Note : Deux mois après la Rédaction de cet article, et… 4 mois il me semble après la parution du livre, Amazon a rectifié. Mais vous savez, je pense qu’en fait, comme tout le monde a compris le complot, Laurent a demandé à changer, vous comprenez ? On me la fait pas à moi, v’savez…]
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